NEO-VIGNERONNE ET ENGAGÉE !

POURQUOI « ENGAGÉE » ?

C’est au milieu des vignes que tout commence.

C’est grâce à cette incroyable liane que je veux faire ce métier et c’est là aussi que tout vin se forme. Je m’engage en portant un soin particulier à mes vignes. Je ne standardise rien, j’industrialise encore moins.

Je m’engage en faisant tout à la main : nettoyer, défricher, planter, protéger, soigner, greffer, goûter, tailler, nourrir, biner, couper, arracher, réparer, palisser et préserver.

Je les bichonne et je préserve leur écosystème. Je m’engage à ne pas mettre d’engrais chimiques, pas de désherbant et pas d’insecticides.

Le travail du sol est fait au cheval. Les percherons Vaillant et Urbanne nettoient, grattent et labourent en préservant le sol pour ne pas l’épuiser.

Même état d’esprit dans la cave troglodyte. Grâce au terroir et au cépage, ce vin est riche naturellement. Les levures sont indigènes et j’utilise le moins d’intrants possible dans son élevage dans la démarche la plus éco-responsable. Le vin me guide et je le suis, sans le brusquer ni le dénaturer.

Je m’engage à travailler le plus naturellement possible pour que mon vin soit le plus authentique, pour qu’il puisse exprimer son terroir et son millésime.

Pour qu’il soit vivant.

POURQUOI

« NEO-VIGNERONNE » ?

Parce qu’à la base, je n’avais aucun lien avec la vigne ou le vin. Dans mon ancienne vie, j’étais parisienne et je bossais dans une agence de publicité. En 2017, j’installe ma petite famille en Touraine et j’ouvre des chambres d’hôtes. Bonjour le cliché, j’assume : j’ai adoré.

En 2019 j’ai fait le tour, et, émerveillée par les vignes au milieu desquelles je vis, je décide de me former au métier de vigneronne.

Double cliché, j’assume : j’adore.

J’avais envie de nature, de contact avec le vivant et il était vraiment question de « retourner à la terre » : mes grands-parents étaient ouvriers agricoles et ma grand-mère est tombée amoureuse de mon grand-père parce que la première fois qu’elle l’a vu, il « conduisait un gros tracteur ». Tu peux aller te rhabiller Karine Lemarchand !

Bac pro et deux stages en poche, je me lance.

Et tout ça n’aurait jamais pu aboutir sans l’aide et la bienveillance de mes copains, mes mentors et maîtres de stages : Claude et Philippe Chigard (La Table Rouge) et Nicolas Brunet (Domaine Nicolas Brunet).

Je leur dois tout et je les remercie à la folie.